🐒 Les Babouins 2.0 : bienvenue au zoo urbain.
Dans sa chronique jubilatoire, Les Moutons Enragés transforment la République en parc animalier, avec ses espèces autochtones bien rangées :
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Le citoyen silencieux : en voie d’extinction, croisé dès l’aube, haletant vers le boulot, tête basse, portefeuille vide.
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Le politicien en cage dorée : troquant boussole pour sondage, sirotant à l’aise dans son aquarelle de pouvoir.
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Le lobbyiste caméléon : change de couleur selon les vents, suce impitoyablement jusqu’à la dernière goutte de nos impôts.
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Le journaliste complaisant : vrai caméléon du clavier, il préfère le buzz au fond, le copier-coller à la réflexion.
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L’élite culturelle-volante : idéologiquement déphasée, masquant son inertie derrière des concepts vaporeux.
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Le penseur de plateau : fossile en costard, qui transforme chaque scandale en débat sans solution.
Et bien sûr… la meute urbaine des babouins :
Ces jeunes en bande, aussi prompts à célébrer une victoire sportive qu’à piller une vitrine à cause d’un keuf ou d’un coup de chaud. Meute de gestes symboliques (brandir une Nike, poster un pied gauche sur Insta), déconnexion de toute revendication sensée ou structurelle.
« Il prend, il hurle, il casse, et il recommence. » lesmoutonsenrages.fr+5lesmoutonsenrages.fr+5lesmoutonsenrages.fr+5
🦅 Le Loup Gris Analyse – scène et morsure.
Scène 1 – Le décor du zoo.
Citoyens dociles en cage, lobbyistes nourris aux subventions, politiques confortablement enclos dans leur écosystème… tout est mis en scène pour contrôler, formater, anesthésier.
Scène 2 – Le babouin urbain.
Pas de lutte politique, aucune ambition sociale, juste le cri viscéral du groupe : le pillage comme performance, le buzz comme trophée. L’exutoire existentiel version bande organisée.
Scène 3 – Les gardiens en dilettante.
Milices douces, policiers courtois : dans cette safaris urbain, on « dialogue », on « apaise », on offre des excuses… jusqu’à ce que le pavé vole. La bienséance médiatique préfère l’approche zen à la fermeté.
Scène 4 – Les experts du canapé.
Sociologues, intellectuels : logiques pédagogiques, jargon baroque, stratagèmes de fuite face au réel. Mais solutions ? Zéro. Juste un spectacle consommé, diffusé, digéré, oublié.
L'avis du loup:
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Satire sauvage : la société dépeinte comme un vaste zoo où la meute encadre le chaos.
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Humour noir : “Ne demandez pas le pourquoi, la meute répond par le bruit.”
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Perspective prospective : que reste-t-il de la démocratie quand le peuple se réduit à une meute qui casse ?
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Tradition civique : nostalgie d’un citoyen exemplaire, réveil face au miroir urbain et sendent d’effondrement moral.
Canine sarcastique:
À Paris, le ticket d’entrée au zoo ? Un pavé, un cri et un Instagram. »
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« Ces babouins 2.0 ne militent pas : ils manifestent leur meute. »
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« Politiciens dorés, lobbyistes gluants, journalistes mous… bienvenue au safari du pouvoir rapace. »
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« On leur offre la vitrine, ils nous offrent le chaos. »
🧘♂️ Dialogue imaginaire : Babouin vs Gardien Zen.
Babouin (casquette à l’envers, bouteille à la main, souffle court) :
– T’as vu ? J’ai pété deux vitrines et j’ai 34k vues. Et toi, t’as fait quoi aujourd’hui ?
Gardien Zen (mains dans le dos, voix calme) :
– J’ai empêché un vieil homme de se faire voler sa canne, j’ai dit bonjour à deux oubliés, et j’ai regardé un platane respirer.
Babouin :
– Tu veux que je te filme ? Tu pourrais devenir viral.
Gardien Zen :
– Je préfère devenir invisible.
Babouin (rictus) :
– Tu comprends rien à la rue, vieux.
Gardien Zen :
– Peut-être. Mais toi, tu ne sais même pas pourquoi tu cours.
Babouin (un peu déstabilisé) :
– … pour qu’on me voie.
Gardien Zen (regard fixe) :
– Et si je te regardais vraiment, qu’est-ce que je verrais ?
Babouin :
– … rien. Faut que j’y retourne.
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