📰 ÉDITO (fictif mais lucide)

🛢️ Baril bas, tempête haute.

Par Le Loup Gris — journaliste sans museau dans la main.

Pendant que les missiles s’échangent au-dessus du désert, que des familles fuient Tel-Aviv ou Téhéran, que les diplomates se perdent dans les couloirs feutrés de Genève, le baril de pétrole, lui… baisse.

Oui, baisse.

À croire que le pétrole, cet or noir qui justifie tant de guerres, devient un produit de luxe en temps de paix... et une promo Lidl en temps de carnage.

Wall Street applaudit. Les Bourses sourient.
Et la marmotte, elle, continue d’emballer le mensonge dans le papier d’aluminium de l’indifférence générale.

Mais derrière cette mascarade :

• Le porte-avions Nimitz trace une ligne rouge en Méditerranée.

• Les populations civiles évacuent — mais chut, ce serait “alarmiste” de le dire.

• Les chancelleries parlent de “désescalade nécessaire”… pendant que les chefs d’État commandent du café noir, et des frappes “chirurgicales”.

Baril bas. Tempête haute. Cynisme maximum.
Les chiffres sont rassurants. Les gens ne le sont plus.

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Ici, on ne cherche pas à prédire. On observe le cirque, et on compte les clowns armés.

À demain pour le prochain tour de piste.
Le Loup, lui, ne dort que d’un œil. 🐺