jeudi 26 juin 2025

Accord pour 5 % de dépenses, Trump tire les ficelles

📝 OTAN : Accord pour 5 % de dépenses, Trump tire les ficelles.



  • À La Haye (24–25 juin 2025), les 32 membres de l’OTAN ont accepté de passer à 5 % du PIB en dépenses de défense d’ici 2035 – réparti en 3,5 % pour les forces armées et 1,5 % pour cyber, infrastructure et résilience

  • Donald Trump a mené la négociation, menaçant la vidéo-droite tarifaire contre l’Espagne si elle ne payait pas, et dénonçant les « freeloaders » comme l’Allemagne ou le Canada .

  • Mark Rutte, secrétaire général, a confirmé qu’il n’y aurait ni opt-out, ni dérogation cosmétique – chaque allié doit participer 

  • Cette hausse est présentée comme transformational, un retour à l’esprit de guerre froide – mais l’Otan resterait prudent sur la place de la Russie et évite de mentionner l’intégration de l’Ukraine .

  • Le plan inclut un examen en 2029, un calendrier à exécution progressive vers 2035 .


🐺 Le Loup Analyse:

  1. Trump redessine l’OTAN à sa sauce.
    Plus business que défense, plus négociation que solidarité : la défense devient un deal, un service premium à acheter.

  2. Économies européennes en claque.
    Pour certains alliés — Espagne, Belgique, Italie —, passer à 5 % du PIB signifierait doubler, tripler ou quadrupler les efforts budgétaires. Cela signifie réaffecter des milliards du social au militaire.

  3. Alignement stratégique USA-Europe.
    Les États-Unis redistribuent la charge de la défense et pensent réduire leur présence directe, tout en gardant leur influence via les contrats d’armement 🇺🇸

  4. Une alliance en tension.
    L’accord cache une fracture : d’un côté, l’Est (Pologne, Baltic), prêts à jouer gros ; de l’autre, l’Ouest prudent, prudent (Espagne, Canada). Trump table sur le bras de fer fiscal pour faire passer la pilule.


🎯 L'avis du Loup:

  • OTAN à abonnement premium : service 5 % garanti.

  • Trump négociateur rude, Europe mord la poussière budgétaire.

  • La Russie bientôt ou pas ? Un mot évité.

  • 2029 : la date fatidique entre intentions et réalités budgétaires.

  • Des arsenaux ou des services publics ? Le choix s’annonce brutal.


💥 Canine sarcastique:



  • « 5 % de PIB ou tarifs sur l’orange : Trump impose la défense à la carte. »

  • « L’Espagne paiera en euros… ou en droits de douane. »

  • « L’OTAN devient le premier abonnement militaire à échelle planétaire. »

  • « Gérer sa sécurité comme Netflix, c’est Trump qui l’a voulu. »

  • « À 5 %, on a des chars – ou on a la pancréation sociale. Rarement les deux. »

Trump et L'Iran

📝 Trump et L'Iran.



1. Trump sanctionne l’huile iranienne… en silence.

Les États-Unis ont imposé discrètement des sanctions aux responsables iraniens liés au pétrole, provocant la colère diplomatique d'Israël derrière les coulisses vg.nothedailybeast.com+8youtube.com+8finance.yahoo.com+8.

2. Gambit raté : Trump offre au régime iranien un levier en négos.

Selon Frontnieuws, la manœuvre de Trump contre l’Iran aurait renforcé la position de Téhéran dans d'éventuelles futures négociations .

3. Pepe Escobar sur le cirque du cessez-le-feu.

Analyste Pepe Escobar qualifie la trêve d'une mise en scène politique pour apaiser temporairement tensions, sans véritable stabilité https://strategic-culture.su/news/2025/06/25/the-ceasefire-kabuki/

4. Cinq raisons derrière le cessez-le-feu Iran–Israël.

ZeroHedge détaille : fatigue militaire, pression américaine, pression publique, enjeu diplomatique et enjeux logistiques comme facteurs principaux https://www.zerohedge.com/geopolitical/five-reasons-why-iran-israel-agreed-ceasefire

5. Trump envisage des réunions IRAN & abandon tacite du nucléaire.

Trump annonce une réunion prochaine avec Téhéran et suggère que l’accord nucléaire ne serait plus une priorité tant que la menace existe https://www.zerohedge.com/geopolitical/us-meeting-iran-next-week-trump-says-while-suggesting-nuclear-deal-no-longer-necessary

6. Intel fuitée : les frappes US n’ont pas tout détruit.

Une fuite montre que les bombardements américains ont causé seulement un recul "de quelques mois" au programme nucléaire iranien, bien en deçà des affirmations de Trump apnews.com+6reuters.com+6en.wikipedia.org+6.

7. Washington limite la diffusion du renseignement au Congrès.

Furieux de la fuite, Trump restreint l’accès du Congrès aux infos classifiées via CAPNET, provoquant la fronde démocrate https://www.axios.com/2025/06/25/iran-bombing-intelligence-trump-congress


🐺 Le Loup Analyse:

  1. Stratégie subversive vs chaos contrôlé.
    Trump tord les leviers diplomatiques (sanctions, réunions, intel) sans rupture nette, maintenant une pression asymétrique.

  2. Renouvellement du jeu géopolitique.
    Les repris tactiques d’Israël, les fuites, les postures américaines, tout montre une redéfinition des rapports de force régionaux.

  3. Le renseignement, terrain de bataille.
    Trump instrumentalise les fuites pour justifier son action militaire, puis verrouille l’infos lorsque cela dérange ses intentions stratégiques.

  4. Cessez-le-feu = illusion tactique.
    Loin d’apporter un réel désarmement, il permet aux parties de prendre leur souffle, reconfigurer les lignes, et planifier la suite.


🎯 L'avis du Loup:

  • Trump stratège hybride : entre frappes, sanctions silencieuses et diplomatie événementielle.

  • Intel piratée = guerre cognitive : fuite pour dictée du récit, puis censure.

  • Le cessez-le-feu comme parenthèse, pas solution.

  • Analyse de chantier logistique : les négos comme monnaie d’échange.

  • Le Congrès tenu à l’écart : fracturation du pouvoir?


💥 Canine sarcastique:



  • « Trump bombe l’air, ses fuites creusent le réel. »

  • « Sanctions discrètes, négos affichées, trêve factice : la guerre diplomatique est un art de l’imperceptible. »

  • « Bombarder, négocier, censurer : jouer sur trois registres, c’est être maître du chaos. »

  • « Quand les drones survolent Téhéran, Trump ferme les yeux du Congrès. »

  • « Le calme d’un cessez-le-feu ne chasse pas les ombres qui planent sur les négociations. »

mercredi 25 juin 2025

Chant du Monde à l’Envers

 🐺 Chant du Monde à l’Envers

Dans le ciel d’Orient, les drones dansent,
Là où le rail chinois perce le silence.
Sous les dunes, le pétrole soupire,
Mais les chars ne viennent plus pour le faire frire.

Un jet s’élève, vert comme un discours,
Bayrou l’écologiste vole en plein jour.
Vingt-sept minutes, bilan carbone ?
Assez pour verdir toute la Garonne.

Mayotte s’ouvre, frontière envolée,
2023 ou 2030, tout est pipé.
Les cartes s’effacent, les peuples s’interrogent,
Qui trace encore les lignes qu’on piétine et qu’on forge ?

Mélenchon s’avance, créole à la main,
Il brandit la langue comme un totem sans fin.
Le livre s’est mué en fruit tropical,
Et la République devient carnaval.

Dans la Manche, sous le brouillard de plomb,
Des tankers fantômes croisent, sans nom.
Escortés par l’ombre d’un pavillon russe,
Tandis que l’OTAN vend ses boucliers en peluche.

Trump sur un stand, sourit carnassier,
"Protection premium ou bien vulnérabilité ?"
Les alliances sont deals, les guerres sont franchises,
Et les peuples, eux, n’ont qu’à payer la crise.

Mais quelque part, dans l’œil du cyclone,
Un cri sourd monte comme un vieux violon.
C’est la voix du monde qui cherche son sens,
Contre l’Empire vide et ses danses d’essence.

Moyen-Orient : Washington vise Pékin en frappant Téhéran

📝 Résumé – Moyen-Orient : Washington vise Pékin en frappant Téhéran.



Ce n’est pas juste une guerre entre Israël et l’Iran. C’est un coup indirect contre la Chine, via un de ses plus gros relais stratégiques : l’Iran.

🔹 L’Iran comme proxy de la Chine :
Depuis l’accord stratégique signé en 2021 entre Pékin et Téhéran (400 milliards $), l’Iran est devenu un hub crucial de la Nouvelle Route de la Soie. Un train reliant Xi’an au port iranien d’Aprin inaugure un itinéraire terrestre qui échappe au contrôle maritime américain.

🔹 Un conflit à longue mèche :
Les tensions entre Israël et l’Iran durent depuis longtemps, mais le timing n’est pas anodin : l’escalade démarre juste après la mise en service de cette route terrestre, qui menace la domination logistique US dans la région.

🔹 Consensus USA : frapper l’Iran, gêner la Chine
Démocrates comme Républicains sont alignés : cibler l’Iran revient à saboter les relais géoéconomiques de la Chine.
Les USA savent qu’ils ne peuvent pas attaquer Pékin frontalement. Alors ils déstabilisent ses routes, ses alliés et ses nœuds d’approvisionnement.

🔹 L’Ukraine comme précédent discret :
Le chaos en Ukraine a également mis des bâtons dans les roues de la Chine — notamment après que Ianoukovitch ait tenté de céder le port d’Odessa à Pékin.

🔹 L’Iran = pétrole + routes + indépendance
Comme avec Saddam et Kadhafi, les régimes qui veulent s’émanciper du dollar et travailler avec la Chine sur les hydrocarbures deviennent vite... des cibles.

https://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=7025


🐺 Le Loup Analyse:

  1. Le choc des empires n’a pas lieu à Pékin, mais à Téhéran.
    La stratégie américaine est claire : saper la Chine en neutralisant ses relais régionaux.

  2. La logistique comme champ de bataille.
    Oublie les tranchées : le rail, les ports, les pipelines sont les nouveaux fronts invisibles.

  3. Nouvelle Route de la Soie = cible mouvante.
    Chaque hub chinois devient un point vulnérable à l’agitation, aux conflits, voire aux révolutions colorées.

  4. L’Iran, plus coriace que prévu.
    Washington le sait : l’Iran ne tombera pas aussi facilement que l’Irak. Et derrière lui, il y a... le dragon chinois.


🎯 L'avis du Loup:

  • La Route de la Soie se couvre de mines.

  • Israël en éclaireur, l’Amérique vise Pékin.

  • Rail stratégique Téhéran–Xi’an : trop rapide pour l’empire ?

  • De l’Ukraine à l’Iran : la guerre logistique mondiale.

  • L’Empire contre la Chine frappe indirectement.


💥 Canine sarcastique:



  • « L’Amérique ne coupe pas les routes de la soie. Elle y glisse des barils de poudre. »

  • « Un train chinois en Iran ? Une ligne rouge pour l’empire. »

  • « La paix n’est jamais à l’horaire sur la Route de la Soie. »

  • « Quand Washington bombarde Téhéran, c’est aussi un message à Xi’an. »

  • « Nouvelle stratégie : faire sauter les ponts du futur pour rester maître du passé. »

Sommet de l’OTAN : Trump sème le doute sur la défense des alliés

📝 Sommet de l’OTAN : Trump sème le doute sur la défense des alliés.



Lors du sommet de l’OTAN à Bruxelles, Donald Trump, favori pour la présidentielle américaine, a refusé de s’engager clairement à défendre les membres de l’alliance en cas d’attaque. Une prise de position inédite et explosive, à quelques mois du scrutin.

Points clés :

  • Trump a déclaré que les États-Unis ne dépenseront pas “sans limite” pour des pays qui “ne paient pas leur part”.

  • Il a critiqué l’“ingratitude” des Européens envers le leadership militaire américain.

  • En coulisses, il a refusé de signer une déclaration commune engageant la protection automatique des membres en vertu de l’article 5.

  • Le message est clair : si Trump revient au pouvoir, la garantie de sécurité américaine ne sera plus automatique.

  • De nombreux alliés, notamment en Europe de l’Est, craignent un désengagement total et un feu vert indirect à la Russie.

  • Biden, de son côté, tente de rassurer en réaffirmant la solidarité transatlantique… mais l’ombre de Trump pèse de plus en plus sur la crédibilité de l’OTAN.


🐺 Le Loup Analyse :

  1. La doctrine Trump : “Protection conditionnelle”
    Pour Trump, l’OTAN devient un service payant, pas une alliance de principes. C’est le retour d’un rapport de force transactionnel.

  2. Un feu orange aux ambitions russes ?
    Si l’Amérique s’efface, Poutine lit entre les lignes : il peut avancer là où les États baltes ou la Pologne ne sont plus automatiquement couverts.

  3. L’Europe face à sa solitude stratégique
    Les Européens découvrent brutalement que l’OTAN sans l’Amérique, c’est un château de cartes. Et ils n’ont pas construit d’armée commune.

  4. Vers une OTAN à géométrie variable ?
    Le scénario d’un “OTAN 2.0”, à la carte, selon les finances et les humeurs présidentielles US, devient crédible.


🎯 L'avis du Loup:

  • Trump veut une OTAN Uberisée : protection selon budget.

  • Fin du parapluie nucléaire US ? L’Europe nue sous la tempête.

  • OTAN : de l’article 5 à l’article “Si vous payez”.

  • Une alliance sans fidélité, une dissuasion sans garant.

  • 2025 : le retour de Trump sonne le glas du monde d’après 1949.


💥 canine Sarcastique:



  • « Trump à l’OTAN : “On vous protège… si vous avez l’abonnement premium.” »

  • « L’Amérique de Trump n’a pas d’alliés. Elle a des clients. »

  • « Quand l’article 5 devient un article à options, la dissuasion s’évapore. »

  • « Les chars russes ne demandent pas la carte bleue. Les alliés, eux, devront en avoir une. »

  • « Le parapluie américain est fermé. Et il pleut déjà sur l’Europe. »


La Russie escorte ses tankers en Manche : une première stratégique

 📝 La Russie escorte ses tankers en Manche : une première stratégique.



Le 23 juin 2025, pour la première fois, une corvette russe de type Steregouchi a escorté ouvertement deux pétroliers “fantômes” dans la Manche. Il s’agit d’une montée en gamme de la posture russe maritime, observée de près par les marines occidentales.

Les faits :

  • La corvette Boïki a été identifiée au large de Cherbourg, accompagnant deux tankers sans transpondeur, chargés de pétrole russe vendu hors sanctions occidentales (ce qu’on appelle la flotte fantôme).

  • Les deux navires marchands avaient leurs balises AIS désactivées, technique utilisée pour contourner les interdictions internationales sur le pétrole russe.

  • L’escorte militaire dans une zone aussi sensible que la Manche constitue un message clair adressé à l’Otan et à l’UE : la Russie assume désormais une présence militaire directe pour sécuriser ses flux économiques parallèles.

  • La Royal Navy et la Marine nationale ont suivi l’événement de très près, mais sans interception directe.

  • L’événement marque un tournant dans la guerre maritime invisible : jusqu’ici, Moscou agissait de manière plus discrète dans ses trafics.


🐺 Le Loup Analyse:

  1. La guerre de l’ombre devient visible.
    Escorter deux tankers par une corvette, c’est militariser l’économie parallèle, assumer la guerre hybride en pleine mer.

  2. La France et le Royaume-Uni pris de court dans leur propre couloir maritime.
    La Manche, voie stratégique du commerce mondial, est ici utilisée par une puissance étrangère comme autoroute logistique contestataire.

  3. La Russie ne se cache plus.
    Le Kremlin pose ses pions dans les eaux européennes pour tester la réactivité et la doctrine d’engagement de l’Otan.
    C’est aussi un avertissement indirect : "vous bloquez mes ports, je traverse les vôtres, armé".

  4. Le pétrole devient torpille géopolitique.
    L’or noir russe sanctionné est désormais protégé par la flotte militaire.
    Cela officialise une doctrine : protéger les flux illégaux comme on protégerait des câbles ou des détroits stratégiques.


🎯 L'avis du Loup:

  • “Flotte fantôme” escortée = diplomatie énergétique à la Kalachnikov

  • La Manche comme champ de bataille logistique

  • Entre économie grise et guerre hybride : nouvelle doctrine maritime russe ?

  • L’UE observe, la Russie navigue. Qui contrôle nos mers ?

  • Géopolitique des routes maritimes : la guerre silencieuse prend le large.


💥 Canine sarcastique:



  • « Quand la Russie escorte son pétrole en Manche, c’est qu’elle n’envoie plus des messages : elle les livre. »

  • « La flotte fantôme sort de l’ombre… avec une corvette en pleine lumière. »

  • « Pétrole sous embargo, canon à l’étrave, bienvenue dans la diplomatie par hélice. »

  • « La Russie traverse la Manche escortée, et l’Europe se contente de suivre sur radar. »

  • « C’est plus une ligne maritime, c’est un corridor stratégique russe en eaux troubles. »

Mélenchon veut renommer le français en “langue créole”

📝 Mélenchon veut renommer le français en “langue créole”.



Lors d’une intervention récente, Jean-Luc Mélenchon a déclaré que le français parlé dans les Antilles n'était pas du “français”, mais une forme de “langue créole”. Il propose donc que la langue française soit renommée dans un cadre postcolonial pour mieux refléter sa diversité vivante.

Ce qu’il faut retenir :

  • Pour Mélenchon, le français n’est pas une langue unique, mais un faisceau de formes vivantes issues de l’histoire coloniale.

  • Il estime que la République doit reconnaître cette réalité linguistique pour sortir de ce qu’il appelle un “centralisme parisien” qui nie la richesse des langues des Outre-mer.

  • Il cite les Antilles, Mayotte, La Réunion, la Guyane ou encore la langue algérienne comme formes autonomes d’expression, qui mériteraient une reconnaissance officielle.

  • Cette déclaration a provoqué une forte polémique, certains y voyant un effacement identitaire de la France, voire une déconstruction volontaire de l’unité nationale.


🐺 Le Loup Analyse :

  1. Déconstruction ou reconnaissance ?
    Derrière le vernis du pluralisme linguistique, le risque est de fracturer le socle commun : la langue comme pilier de la nation devient un chantier postmoderne.

  2. La République fragmentée par la dialectique woke ?
    En voulant “revaloriser” les langues de la périphérie, on risque de délégitimer le français au nom de la diversité.

  3. Une “créolisation” politique et symbolique
    Le langage devient terrain de lutte idéologique : ce n’est plus une affaire de syntaxe, mais de pouvoir.

  4. Mélenchon entre stratégie électorale et radicalité idéologique
    Derrière cette sortie, le ciblage des électorats ultramarins est clair, tout comme le signal envoyé aux franges décoloniales de gauche.


🎯 L'avis du Loup:

  • Derrière la langue, le drapeau : déconstruction linguistique = déconstruction de la République ?

  • Créole ou Français ? La guerre des mots est aussi une guerre des mondes.

  • Langue commune vs revendications postcoloniales : un choc inévitable ?

  • Mélenchon : tribun ou fossoyeur de la langue française ?

  • La Nation désossée par le lexique : une tendance lourde à surveiller.


💥 Canine sarcastique:

  • « Quand on ne sait plus nommer sa langue, c’est qu’on ne sait plus qui on est. »

  • « Mélenchon veut rebaptiser le français pour mieux le dissoudre. »

  • « Un peuple sans langue commune est un archipel sans radeaux. »

  • « La République créole selon Mélenchon : tout sauf une idée claire. »

  • « On appelle ça “créoliser”, mais c’est surtout effacer. »

Crise du Sens

📝 Crise du Sens – par Peiman Salehi.



L’Occident semble encore imposer son ordre… mais il ne sait plus pourquoi. Ce texte propose une lecture civilisatrice et métapolitique d’un monde où l’Occident perd bien plus que sa puissance : il perd le sens de son propre récit.

🧠 1. Déclin philosophique du libéralisme occidental.

  • Le libéralisme de Locke (vie, liberté, propriété) a été dévoyé en outil de domination mondiale.

  • Les États-Unis se disent garants de la liberté, mais pratiquent un autoritarisme masqué.

  • Le discours libéral est devenu une coquille vide : la liberté ne s’applique qu’à ceux qui acceptent le modèle occidental.

🌍 2. Résistance civilisatrice du Sud Global.

  • Des voix s’élèvent : Iran, Palestine, Bolivie, Afrique, Asie

  • Elles défendent une politique centrée sur la justice, la souveraineté, la dignité.

  • Leur résistance est épistémologique : ce n’est pas qu’un combat de territoires, mais de visions du monde.

  • Le rejet de l’unipolarité occidentale est un refus philosophique d’un monde uniforme.

🧭 3. Métapolitique : la guerre du sens.

  • La bataille n’est plus uniquement militaire ou électorale : elle est symbolique, culturelle, philosophique.

  • Le Sud Global devient porteur de sens, pas juste spectateur des conflits.

  • L’avenir demandera courage intellectuel, retour aux racines, et pluralité assumée.

🪶 Conclusion.

  • L’Occident ne perd pas seulement sa puissance, il perd sa légitimité existentielle.

  • La réponse ne viendra pas du centre (Washington, Bruxelles, Paris), mais des marges : là où les traditions vivantes n’ont pas été détruites.

  • Un ordre post-impérial, pluriel, enraciné et humain peut naître des peuples oubliés.


🐺 Le Loup Analyse:

  1. Le vernis craque : la domination ne suffit plus.
    L’Occident a l’armée, les banques, les GAFAM… mais plus d’âme. Ce qu’il vend comme “universel” n’est plus cru, même par ses propres enfants.

  2. Le retour du Sud, mais pas comme colonisé — comme visionnaire.
    Loin des ONG et des chaînes d’infos, des peuples reconstruisent du sens. Leur arme ? L’enracinement, le temps long, la mémoire vivante.

  3. La guerre des récits est lancée.
    Le XXIe siècle ne sera pas celui de la globalisation heureuse, mais de la résurgence des récits enfouis.


🎯 L'avis du loup:

  • L’Occident ne domine plus : il s’égare.

  • Crise du sens : la chute silencieuse d’un empire sans récit.

  • Des marges surgit la lumière : le Sud comme source philosophique.

  • Métapolitique : la guerre n’est plus dans les chars, mais dans les esprits.

  • Quand l’Occident parle de démocratie, il vend du logiciel. Le Sud, lui, rêve encore de justice.


💥 Canine sarcastique:



  • « Ils ont gardé les drones, mais perdu les dieux. »

  • « Le Sud n’est plus dominé. Il est debout, enraciné, et porteur d’un monde qui vient. »

  • « Le libéralisme est devenu une langue morte que seuls les colonisateurs répètent. »

  • « Quand l’Occident prêche la liberté, il entend obéissance. Le Sud, lui, parle souveraineté. »

  • « Ceux qu’on appelait périphéries sont aujourd’hui les seuls à avoir un centre. »

François Bayrou, l’écologie en jet privé

📝 François Bayrou, l’écologie en jet privé.



Le 24 juin 2025, François Bayrou, Haut-Commissaire au Plan et figure centriste, a réalisé un aller-retour en jet privé depuis Pau jusqu’à Lyon… pour un discours de 27 minutes sur l’écologie.

Ce qu’il s’est passé :

  • Bayrou a pris un jet Dassault Falcon 2000 depuis Pau pour se rendre à Lyon, où il prononçait une allocution dans un colloque sur la transition écologique.

  • Temps de vol : environ 1h20 à l’aller, autant au retour.

  • Le discours lui-même a duré moins d’une demi-heure.

  • Coût estimé du vol : entre 20 000 et 35 000 €, sans compter l’empreinte carbone (plus de 2 tonnes de CO₂ émises).

  • Ironie pointée par les journalistes et les réseaux : parler sobriété énergétique dans un avion de luxe.


🐺 Le Loup Analyse:

  1. La république de la dissonance cognitive:
    – Bayrou, chantre de la planification verte, s’offre un aller-retour supersonique pour parler… sobriété.
    – C’est l’illustration parfaite d’un pouvoir qui prêche l’effort, mais carbure au privilège.

  2. Sobriété pour les autres, kérosène pour les siens:
    – Le peuple doit éteindre ses box Internet et rouler à vélo… pendant que les notables s’envolent à 40 000 pieds pour une demi-heure de blabla.

  3. L’écologie comme vitrine, pas comme discipline:
    – Ce n’est pas une erreur. C’est un mode de fonctionnement devenu systémique : vernis vert, moteur à combustion interne.


🎯 L'avis du Loup:

  • Jet privé et écologie : le théâtre de l’absurde

  • Bayrou : du Haut-Commissariat au Haut-Contradictat

  • Quand la planification écologique devient une opération marketing

  • Le peuple à la pompe, les élites au tarmac

  • L’hypocrisie écologique institutionnalisée


💥 Canine sarcastique:



  • « Bayrou, l’homme qui voulait éteindre les climatisations… depuis son jet à 10 000 mètres. »

  • « Sobriété ? Commence par descendre de ton Falcon. »

  • « Un discours de 27 minutes, deux tonnes de CO₂ : record battu. »

  • « La planification écologique : plus légère qu’un bagage cabine chez Dassault. »

  • « En France, on ne sauve pas la planète. On l’encercle en jet. »

Mayotte : fin des titres de séjour territorialisés, porte ouverte vers l’Hexagone dès 2030

📝 Mayotte : fin des titres de séjour territorialisés, porte ouverte vers l’Hexagone dès 2030.

Le 25 juin 2025, l’Assemblée nationale a voté la suppression progressive des titres de séjour territorialisés à Mayotte, avec une échéance de 2030 pour leur disparition complète.

Ce que cela implique :

  • Actuellement, ces titres de séjour empêchent les migrants régularisés à Mayotte de se rendre librement en métropole.

  • Le texte voté supprime cette restriction à horizon 2030, permettant la libre circulation vers la métropole de tout titulaire d’un titre de séjour.

  • La loi a été votée avec le soutien discret de plusieurs députés LR, malgré l’opposition affichée d’une partie du groupe.

  • Ce changement est considéré par ses détracteurs comme une brèche majeure dans le contrôle migratoire, notamment pour un territoire comme Mayotte, confronté à une immigration massive en provenance des Comores.


🐺 Le Loup Analyse :

  1. Une bombe à retardement législative :
    La loi ne crée pas d'effet immédiat, mais pose une mine à détonation lente. En 2030, des dizaines de milliers de titres pourront potentiellement être utilisés pour rejoindre l’Hexagone.

  2. Mayotte = front avancé oublié :
    L’île croule déjà sous les tensions migratoires, sociales et sanitaires, avec des quartiers entiers sous tension.
    Ce vote équivaut à déplacer la frontière comorienne vers Paris.

  3. Complicité politique feutrée :
    Malgré les rodomontades publiques, certains députés LR ont validé la mesure, parfois par abstention calculée. Un vote “technique” qui cache un feu vert bien réel.

  4. Vers une métropolisation migratoire :
    Le vote officialise la transformation de Mayotte en simple sas administratif vers l’Hexagone. Une sorte de Calais tropical, sous décret républicain.


🎯 L'avis du loup:

  • Vote discret, conséquences massives : un changement structurel majeur voté dans l’indifférence estivale.

  • Mayotte : terrain d’expérimentation migratoire : après la départementalisation forcée, l’ouverture métropolitaine.

  • LR : le double jeu des modérés : posture sécuritaire, vote libéral.

  • Un basculement silencieux de la politique migratoire française : vers une libre circulation par étapes, assumée sans le dire.


💥 Canine sarcastique:



  • « En 2030, les frontières de la France ne seront plus à Mayotte, mais à Roissy. »

  • « Une loi passée en douce, comme une lettre dans un sac de riz. »

  • « Ils ont voté le sas, ils ont signé l’embolie. »

  • « Mayotte croule, Paris l’ignore, et le Parlement déroule le tapis rouge. »

  • « LR fait la moue à la tribune, mais glisse le bulletin complice dans l’urne. »

Où est l'uranium iranien ?

📝 Où est l'uranium iranien ? (ZeroHedge, 24/06/2025).



Un haut responsable israélien a confirmé l’existence d’un profond désaccord entre Israël et Donald Trump sur la gestion du cessez-le-feu. Voici les points clés :

  • Trump aurait obtenu, lors de ses négociations personnelles, l’engagement verbal de Netanyahou de ne pas lancer de frappes après le cessez-le-feu.

  • Mais dans les heures qui ont suivi, Israël a continué ses frappes, notamment contre un radar militaire iranien.

  • Trump se sent trahi : il avait promis que le cessez-le-feu tiendrait après son annonce officielle. Il s'est publiquement engagé, puis les frappes ont repris.

  • L’article souligne un fait passé sous silence : une question clé hante les États-Unis et Israël depuis les frappes du 22 juin :
    👉 Où est passé l’uranium iranien enrichi à plus de 60% ?

  • Il se pourrait que Téhéran ait déplacé ou dissimulé une partie de ses stocks stratégiques, ce qui justifierait la reprise des frappes malgré l’accord verbal.

  • Une rumeur évoque même une possible cache en Syrie, ou au Liban, voire en zone irakienne, ce qui rend l’équation militaire plus complexe.

  • Trump, dans sa logique de « dealmaker mondial », voulait une victoire diplomatique rapide. Mais Netanyahou joue une guerre de profondeur, centrée sur la neutralisation réelle du programme nucléaire.


🐺 Le Loup Analyse:

  1. Fracture stratégique entre Trump et Tel-Aviv:
    – Trump pense “accord politique”, Netanyahou pense “opportunité tactique” :
    Deux logiques, deux temporalités. Le premier cherche à sauver la paix ; le second cherche à gagner la guerre.

  2. Une paix sabordée par le doute nucléaire:
    – L’absence de preuve sur l’état réel des stocks iraniens est le vrai détonateur. Pas les missiles. Pas même la rhétorique.
    – Le doute tue le dialogue. Et l’uranium non localisé… c’est une bombe invisible.

  3. Le retour du “ghost uranium”:
    – Si l’Iran a vraiment déplacé des réserves de 60% vers un site inconnu, alors tout cessez-le-feu devient un leurre.
    – On ne signe pas une trêve quand l’ennemi a potentiellement un bouton caché.

  4. Le dealmaker et le saboteur
    – Trump veut sauver la planète avec des tweets et des promesses.
    – Netanyahou agit, bombarde, frappe. Il ne signe que ce qu’il tient.
    – Résultat : le cessez-le-feu était un show. La guerre, elle, continue.


🎯 L'avis du Loup:

  • Où est passé l’uranium ? Un thriller stratégique plus inquiétant que toutes les annonces officielles.

  • Trump vs Netanyahou : duel entre storytelling mondial et realpolitik régionale.

  • Trêve cassée, confiance brisée : l’accord n’était qu’un prétexte pour gagner du temps ou masquer un échec tactique.

  • Uranium fantôme = feu vert implicite à la reprise des frappes.

  • Quand le deal est verbal, les bombes parlent plus fort.


💥 Canine sarcastique:



  • « Un cessez-le-feu dans lequel les bombes arrivent avant les signatures, et les promesses se consument dans les silences radio. »

  • « Le nucléaire iranien, c’est comme le monstre sous le lit : tant qu’on ne le voit pas, il fait encore plus peur. »

  • « Trump voulait la paix, Netanyahou voulait des cendres. Résultat : du vent et des ruines. »

  • « Un accord verbal en zone de guerre ? Autant signer un contrat sur du sable mouvant. »

  • « L’uranium n’a pas disparu. Il attend. Et pendant ce temps, la paix se dissout comme du sel dans le sang. »

Tensions Thaïlande, Vers une autre Guerre?

📝 Tensions Thaïlande, Vers une autre Guerre.



1. Le Figaro – touristes bloqués à la frontière.

  • Depuis la nuit dernière, l’armée thaïlandaise a fermé six points de passage avec le Cambodge (Surin, Buriram, Si Saket, Sa Kaeo, Chanthaburi, Trat). Seuls les étudiants et les patients peuvent franchir la frontière theguardian.com+15lefigaro.fr+15lemonde.fr+15.

  • Conséquence immédiate : dizaines de touristes et travailleurs, embourbés devant les barrières… le nord-est thaïlandais vit au ralenti 

2. Le Monde – armée bloque la circulation dans six provinces.

  • Confirmé : la fermeture concerne tous les véhicules et piétons dans ces provinces, y compris à Aranyaprathet/Poipet, principal axe commercial 

  • Coup politique, économique et humain : elle répond à la mort d’un soldat cambodgien le 28 mai, et s’accompagne de mesures de rétorsion de Phnom Penh (stop aux importations, médias, Internet…) 

3. Thailandee.com – tensions, ce qu’il faut savoir.

  • Rappel des faits : confrontation armée de dix minutes le 28 mai à Chong Bok à la frontière, un soldat cambodgien tué 

  • Conflit ancien, lié au tracé imprécis (colonial, traité de 1907), région de Preah Vihear constamment sensible 

4. TouteLaThailande.fr – Thaïlande ferme sa frontière.


🐺 Le Loup Analyse:

Ce bras de fer tranche clairement avec le calme apparent :

  1. Militarisation assumée : la Thaïlande délègue aux militaires le contrôle des routes commerciales, touristiques et migratoires – posture forte, mais grave.

  2. Escalade diplomatique : la fermeture frontalière est autant un message nationaliste qu’un acte dissuasif vis-à-vis des fraudeurs et trafics transfrontaliers (Casinos, cyber‑arnaques) .

  3. Répliques cambodgiennes : Phnom Penh riposte par boycotts énergétiques, médias et alimentaires – un conflit symétrique mais asymétrique (l’économie cambodgienne dépend fortement de la Thaïlande) 

  4. Enjeu politique : le gouvernement Shinawatra traverse une tempête – coalition affaiblie, appel à la démission, diplomatie fragilisée par l'enregistrement du premier ministre avec Hun Sen theguardian.com.

  5. Tourisme & vie locale en souffrance : les habitants de la zone frontalière payent la pire facture – pertes économiques, isolement, perturbation des chaînes d’approvisionnement .


🎯 L'avis du loup:

  1. Souveraineté & Cortex militaire : la Thaïlande choisit la fermeté contre le risque de compromission territoriale.

  2. Échecs de la diplomatie : ICJ vs bilatéral, le désaccord de méthode creuse la crise.

  3. Populisme intérieur : fermeture à des fins nationales, réponse à la pression domestique malgré les coûts humains.

  4. Riposte asymétrique de Phnom Penh : médias, économie, Internet – une guerre économique aux effets réels sur les populations civiles.

  5. Tourisme en sursis : les voyageurs pris en otage, l’image régionale fragilisée.

  6. Traditions frontalières : revisiter un volet historique (Preah Vihear) pour comprendre que rien n’est neuf sous ces soleils de mousson.


💥 Canine sarcastique:

  • « La Thaïlande verrouille ses portes comme un fauve qui protège son domaine : six provinces en cage militaire. »

  • « Ce n’est pas une crise de frontière, c’est une crise de confiance : traités obsolètes et diplomatie en panne. »

  • « On échange fruits, films et carburant comme des pions sur un échiquier – et les civils sont échec et mat. »

  • « Shinawatra navigue à vue : coalition fragilisée, armée renforcée, diplomatie bordée par l’opinion. »

  • « Touristes bloqués, traders filés, agriculteurs étranglés – dans cette guerre-là, les frontières tuent autrement. »


Accord pour 5 % de dépenses, Trump tire les ficelles

📝 OTAN : Accord pour 5 % de dépenses, Trump tire les ficelles. À La Haye (24–25 juin 2025), les 32 membres de l’OTAN ont accepté de pass...